Histoires en douceur pour les petites oreilles

Contes & musique

De 18 mois à 3 ans
2010

Il arrive avec son sac et tout s’ouvre : les yeux, les oreilles, l’imaginaire. À l’intérieur, pas de jouets ordinaires, mais des instruments venus d’ailleurs — d’Afrique de l’Ouest pour la plupart — aux noms étranges, aux formes singulières, aux sons magiques. Le ngoni qui ressemble à une harpe cousine de la terre, la kalimba qui parle quand on la caresse, les flûtes qui sifflent comme le vent, le doudouk venu d’un rêve… Ces instruments sont déjà des histoires. Des objets fantastiques, mystérieux, qui font naître des mondes. Et Lamine Diagne s’amuse à inventer autour d’eux, à raconter leurs origines imaginaires, à leur prêter des voix, des souvenirs, des rêves.

Tout se fait à hauteur d’enfant. Il est là, au milieu d’eux, assis au sol, les regardant dans les yeux. Les enfants peuvent toucher, approcher, écouter de tout près. La musique est partout dans ce spectacle : elle berce, elle emporte, elle fait rire aussi. Wim Welker l’accompagne à la guitare, dessinant en sons des paysages où l’on marche pieds nus, où les histoires deviennent chansons. Parfois, Lamine s’échappe dans des contes qui ressemblent à des rêves éveillés, faits d’animaux qui parlent et de lunes qui dansent.

Histoire en douceur pour les petites oreilles est un moment suspendu, léger et profond à la fois, où l’on rit, où l’on s’étonne, où l’on partage. Les enfants écoutent avec les mains, avec les yeux, avec tout le corps — et à la fin, ils peuvent eux aussi toucher, jouer, découvrir. Les parents, eux, ne sont pas oubliés : des clins d’œil leur sont tendus, des souvenirs leur reviennent, et pendant un instant, eux aussi redeviennent enfants.

« C’est un artiste inspirant, qui transmet avec bienveillance et simplicité les richesses et les subtilités de ses différents moyens d’expression. Ce qui se passe sur scène est alors extrêmement sincère, et pourtant tellement extraordinaire ! »

Oufipo

24 Avril 2018

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« Lamine Diagne a émerveillé les enfants, tout en éveillant leurs sens. »

Le Télégramme

14 Avril 2018

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C’est à l’école que j’ai commencé à raconter, je ne savais pas encore que conter pouvait être un métier, un très vieux métier… J’ai débuté dans les crèches et les écoles maternelles, la petite enfance a été mon premier public. J’ai improvisé mes premières histoires, et constitué un répertoire original. Histoires en douceur pour les petites oreilles est un spectacle qui s’adapte et s’accorde naturellement à l’écoute des plus jeunes.